Afin de poser un cadre éthique et responsable à la profession d’art-thérapeute qui s’exerce, effectivement, auprès de personnes fragilisées et en souffrance, un code de déontologie a été réalisé par l’AFRATAPEM (Association de Recherche et Application des Techniques Artistiques en Pédagogie et Médecine). Finalement rédigées après avis auprès d’art-thérapeutes professionnels, de spécialistes du droit, de patients et après décisions des commissions pédagogiques des Diplômes Universitaires d’Art-thérapie (UFR Médecine), ces articles rassemblent les règles de bonne pratique de l’Art-thérapie.
Ainsi, en tant qu’adhérente à la Guilde nationale des art-thérapeutes, accréditée par l’Afratapem, je respecte ce code de déontologie et son éthique dont voici quelques extraits :
L’Art-thérapeute au service de l’individu et de la santé publique, exerce
sa profession dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité.
Le secret professionnel, institué dans l’intérêt des patients, s’impose aux
art-thérapeutes dans les conditions établies par la loi.
L’art-thérapeute est sous l’autorité médicale ou par défaut sous
l’autorité institutionnelle de l’établissement accueillant le patient. Dans le cas de
clientèle libre, l’art-thérapeute fera le nécessaire pour se mettre sous
l’autorité médicale.
Dès lors que l’art-thérapeute a accepté de répondre à une demande,
l’art-thérapeute s’engage à assurer personnellement au patient des soins
consciencieux, dévoués et fondés sur les données acquises de la science, en
faisant appel, s’il y a lieu, à l’aide de tiers compétents.
L’art-thérapeute doit à la personne qu’il soigne ou qu’il conseille une
information loyale, claire et appropriée sur les soins. Si le patient est un mineur
ou un patient protégé, l’art-thérapeute a les mêmes devoirs envers son
représentant légal.
L’art-thérapeute doit proposer un soin adapté à l’état physique ou
psychique du patient et ne présentant pas un caractère manifeste de
dangerosité. Toute pratique de charlatanisme est interdite